"J'admets que le Camp est terriblement difficile à définir. Il faut le méditer et le ressentir intuitivement, comme le Tao de Lao-Tseu. Quand vous y serez parvenu, vous aurez envie d'employer ce mot chaque fois que vous discuterez d'esthétique ou de philosophie, ou de presque tout. Je n'arrive pas à comprendre comment les critiques réussissent à s'en passer."


Christopher ISHERWOOD, The World in the Evening

"Le Camp, c'est la pose effrénée, l'affectation érigée en système, la dérision par l'outrance, l'exhibitionnisme exacerbé, la primauté du second degré, la sublimation par le grotesque, le kitsch dépassant le domaine esthétique pour intégrer la sphère comportementale."

Peter FRENCH, Beauty is the Beast



mercredi 26 mai 2010

LES BONS CONSEILS DE VALENTINE # 5 (Spéciale Fête des Mères)

par Valentine Deluxe

On vient de m’apprendre que des activistes sodomites (probablement d’obédience franc-maçonne) se seraient introduits sur ce site pour distiller leurs méphitiques propagandes familicides.
Vous dire que je suis outrée relèverait de la litote la plus euphémistique !
Comment ? S’attaquer à la sacro-sainte figure matriarcale, alors que s’approche à petits pas feutrés le dimanche où sera célébré le juste et vibrant hommage qu’elle est en droit de recevoir ? Voilà qui est d’une ignominie n’appelant aucune pitié !
Et si ces pervers dégénérés, ternissant d’une boue putride l’institution sacrée, rejettent avec la mauvaise foi la plus crasse tous les péchés d’Israël sur les épaules menues de l’icône bénie de la Génitrice avec un grand « G » (comme dans « Grossesse Extra-Utérine »), laissez-moi tout de suite remettre les pendules à l’heure.




Car, en effet, s'il est bien une brebis galeuse dans la cellule familiale, celle par qui tous les scandaux arrivent (« un scandale, des scandaux », non ?), une sur qui il n’est pas nécessaire de n’avoir point péché pour lancer la première pierre (un caillou de la taille du rocher de Gibraltar de préférence, histoire qu’on soit débarrassé du premier coup de cette verrue disgracieuse), ce n’est pas la mère, mais la fille !… Oui, vous avez bien lu : LA FILLE !!!
Et ce ne sont pas Joan CRAWFORD, Lana TURNER, Bette DAVIS ou même Debbie REYNOLDS qui me contrediront ici, n’est-ce pas mesdames ?




Tenez, prenons Debbie REYNOLDS, justement. Vous n’êtes sans doute pas sans savoir que l’immortelle héroïne de Chantons sous la pluie n’est autre que la maman très chère (chacun sa croix !) de la princesse Leia Organa , qui, niveau charisme et sex-appeal, se situe quelque part entre le pétoncle et l’asperge de Malines, incarnée à l'écran par l'anodine Carrie FISHER.
Eh bien, la tendre chérie, suivant les illustres exemples de Christina CRAWFORD, Barbara DAVIS ou Cheryl CRANE TURNER, y est allée aussi sur les petites confidences et grands souvenirs de sa jeunesse dorée dans le gotha de la cité des anges, livrant une suite d'ouvrages qui lui auront visiblement donné plus de plaisirs et de satisfaction que sa carrière d'actrice, phagocytée par cette foutue princesse machin, dans sa très lointaine galaxie .
Place de choix dans sa bibliographie, Postcards from the Edge (banalement traduit par ici en un Bons baisers d’Hollywood des plus fades) aura les honneurs d'une adaptation à l'écran par Mike NICHOLS en 1987, et avec de plus une distribution à vous donner des crises d'apoplexie (trop de bonheur d'un coup sans doute!)




Jalouse et envieuse, ingrate et étroite d’esprit, mal coiffée ou mal habillée -- quand ce n'est pas les deux à la fois, telle la petite peste que je viens d’évoquer (cf. la célèbre trilogie se déroulant il y a fort fort longtemps dans une fort fort lointaine galaxie) --, la chair de notre chair, que ce soit pour miss REYNOLDS ou des Grandes Dames comme vous et moi, semble ne jamais rien pouvoir apporter d’autre à celle qui l'a enfantée qu’une cruelle et douloureuse suite de déceptions en tout genre.
Quand la Grande Dame n’est qu’élégance, glamour et panache, son affreuse progéniture glapissante ne sera jamais, malgré tous ses efforts, qu’un infâme succédané, une pâle copie carbone, un ersatz sans grâce ni talent.
Inutile d’ajouter que le moindre (faux) pas de cette petite chose insignifiante dans le grand monde ne vous apportera qu’embarras et déconvenues.
Ne nous voilons pas la face : c’est typiquement le genre de descendance que certaines espèces animales pleines de sagesse n’hésitent pas un instant à ingurgiter à peine expulsée de la matrice maternelle.




Mais l’infanticide étant sévèrement réprimé par le code pénal dans nos contrées, il vous faudra vous accoutumer à l’entendre geindre et soupirer à longueur de vie, vous assommant de reproches futiles, avec une mémoire rien moins que diabolique et une rancœur qui confine à la mesquinerie la plus plate.
Quoi ? Comment ? Que dites-vous ?… Vous voulez des preuves ?... Eh bien, suffisait de demander... En voici, en voilà...






Ah oui, j’ai failli oublier ! Cette bafouille étant censée s’insérer dans la rubrique « Les bons conseils de Valentine », nous intitulerons celle-ci, si vous le voulez bien, Comment utiliser un escalier avec panache (pour mater le petit boudin pleurnichard qui vous sert de fille)...

3 commentaires:

  1. Pouah ! Les épouvantables photos de femelles gravides!

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  2. oh bein quoi, un petit bouquet de vergetures de rien du tout, on va pas en faire un fromage! ;-)

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  3. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

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